Osons le vivant !

C'est bien de se mettre en valeur, mais c'est encore mieux d'en avoir !

Nos VALEURS et des CONCEPTS porteurs

Les Valeurs

Respect du Vivant / de soi, des autres, de la nature

Engagement

Audace / goût du risque et de l’expérimentation

Inclusivité et participation / Système

Ouverture

Flexibilité

Confiance / bienveillance, coopération

Discernement

Entreprise apprenante – qui accepte les erreurs

Beauté et élégance

Les Principes de travail

* Un travail en Confiance – il est de notre responsabilité d’instaurer la confiance dans notre relation au commanditaire, avec et entre les participants dans les ateliers

* Une Co-construction des contenus et formats

* Gérer la progression sur le court, moyen terme

* Des dispositifs sur mesure en fonction de votre problématique et vos besoins. 

Des concepts qui inspirent

METAMORPHOSE et TRANSFORMATION

OTIUM

 ANTHROPOCENE

ECO-ANXIETE

… des pistes à développer ci-dessous, et d’autres !

Des mots qui nous transportent

HABITER EN OISEAU (cf. Vinciane Desprez) … ou en POULPE ! Osez imaginer, expérimenter par l’empathie.

AVENTURE & AVENIR : les deux mots ont la même racine… ça vous inspire ? 

EMERVEILLEMENT (ou Habiter en enfant ?) : c’est le contraire de la sidération ; l’émerveillement suscite la curiosité, la volonté de comprendre et de prendre soin.

PROSPERITE, HABITABILITE, DEPENDANCE  – B. Latour, mémo sur la nouvelle classe écologique

Nous sommes entrés dans une ère façonnée par l’Homme. L’Homme est devenu incontestablement l’espèce la plus répandue sur Terre et ses activités ont des impacts déterminants sur la physionomie de notre planète et de ses occupants. La responsabilité de nos activités devrait être au plus haut, tandis qu’il nous faut admettre que nous ne sommes pas ou peu en capacité de contrôler les conséquences de nos actes (la Terre nous renvoie en boomerang les effets de la surexploitation des ressources, de la perte de biodiversité et du réchauffement climatique).

L’e terme même d’anthropocène nous remet en responsabilité et en capacité d’agir, en conscience. 

Ce concept est le terreau de nombreuses réflexions, notamment sur les compétences du XXIè siècle, qui tournent autour de : la curiosité, le courage, l’éthique, la coopération, la communication, la résilience, la persévérance, la créativité. Il nous amène à repenser nos moyens d’action, notre éducation & transmissions, une mise en cohérence entre nos personnalités, nos actes et notre reliance à la nature. 

Et si… et si notre monde actuel nécessitait une transformation de notre part ? Acceptons de nous laisser transformer pour changer de paradigme. L’éco-anxiété, mal légitime des jeunes générations compte tenu des évolutions des écosystèmes, la biodiversité, le changement climatique… nous donne cette occasion de nous laisser transformer, de redonner du pouvoir à nos actions.

Nous les Humains nous sommes dissociés, déconnectés de la nature, de la société même, en dissociant le mental de nos émotions ou sensations. 

Quelques clés pour nous laisser transformer : 

  • Remettre la nature dans nos vies, faire des explorations sensorielles
  • Recréer des liens qui n’existent plus 
  • Montrer que nous avons tous du pouvoir sur nos vies et l’évolution de notre société
  • Prendre chacun dans sa propre sensibilité pour agir collectivement.

L’otium est une forme de loisir inventée par les grecs et popularisé par les romains. Il désigne un temps long, affranchi des tâches vitales, durant lequel l’homme accède au désintéressement et se livre à la libre vie de l’esprit. C’est un loisir studieux, un temps de réflexion désintéressé.

C’est le temps dont on peut disposer pour soi-même – dans notre jargon actuel, il ferait partie du “développement personnel” mais accompagné d’une dimension collective, sociétale – et dont on peut disposer pour s’améliorer. 

Vers une plus grande compréhension du monde, donner un sens à son existence, désir de s’améliorer. Relève d’une vocation d’un être humain. Une vocation existentielle – dvlper le fort intérieur, le libre arbitre et le jugement. Inséparable de la quête de sagesse et de la démocratie. Il porte en lui une notion de lenteur.

Imaginer – penser – concevoir SANS contrainte, intérêts, préjugés, croyances.

Il est fécond mais pas utile. Il ne répond pas à une stratégie, il est son propre accomplissement de curiosité.

Le contraire de l’otium est le négoce (nec otium – le marché est formé la nécessité d’éliminer cette forme de loisir). Il est donc central pour lutter contre la marchandisation du monde.

La notion d’otium nous renvoie à notre obligation d’être des protagonistes dans l’élaboration du bien commun, du sens, des valeurs. Nous avons tous un rôle à jouer. Nous avons tous quelque chose à apporter à cette grande réélaboration du bien commun. C’est avant tout un engagement vis-à-vis de la société.

La palette de l’otium est quasi infinie : lecture d’un traité de philosophie, apprentissage d’une langue, initiation au yoga, découverte des plaisirs du corps…

L’éco-anxiété est une forme d’anxiété provoquée par le changement climatique et ses impacts sur l’avenir . Elle est une réaction rationnelle à la mort annoncée de nos écosystèmes et aux réponses inadéquates de la part des gouvernements. Elle fait apparaître comme une nécessité d’apprendre à vivre autrement, pour que les impacts attendus ne nous tuent pas…

L’étude de la psychologue anglaise Caroline Hickman pour le journal scientifique The Lancet Planetary Health auprès de 10000 jeunes de 16 à 25 ans dans 10 pays, dont la France,  révèle que :

  • 60% des jeunes se disent très inquiets face au changement climatique et vivent une éco-anxiété
  • 50% estiment que l’avenir de l’humanité est compromis
  • 4 jeunes sur 10 hésitent à avoir des enfants
  • 45% affirment que cette éco-anxiété affecte  leur vie dnas leur quotidien. 

Les sentiments qui ressortent sont la colère, la tristesse, le désespoir, la honte, mais ils sont surtout très affectés par le manque de réponse politique et le manque de cohérence donné par les générations actives.

Cette éco-anxiété nécessite d’être prise en charge pour les aider à sortir de cette dissociation, mettre de la cohérence dans leur vie. Pour cela, renouer avec l’intelligence collective, l’interdépendance, redonner de l’espoir à nos enfants